Dans la synthèse de la léfétamine ici à BB, une étape consistait à synthétiser de la diméthylamine (DMA) en traitant le DMF (N,N-diméthylformamide) avec du NaOH. La DMA générée était transportée par un tuyau vers un flacon de MeOH où elle était rapidement dissoute.
Voici cette procédure, postée par Patton :
Dans un ballon à fond plat (FBF), on a placé 10 g de diméthylformamide (DMF) et on a ajouté 40 g d'une solution de NaOH à 30 %, après quoi la solution a pris une couleur jaune. Le FBF a été fermé par un bouchon en caoutchouc équipé d'un tube en verre, un tube en plastique allant de ce tube à un autre tube en verre immergé dans 90 ml de méthanol dans un autre FBF. Le FBF contenant le mélange DMF/NaOH a été placé sur une plaque chauffante et la température a été progressivement augmentée jusqu'à ce que la production de gaz commence (un chauffage doux a suffi, environ 50°C). Toute la diméthylamine se dissout facilement dans le méthanol et il n'en résulte aucune gêne olfactive. Lorsque le dégagement de gaz a cessé, la couleur jaune du mélange d'origine s'est soudainement estompée et est devenue claire. À ce stade, l'hydrolyse alcaline du DMF est terminée, il faut donc se méfier du reflux qui peut se produire si l'on est négligent ! Après avoir pesé la solution de diméthylamine dans le méthanol, on a observé que le poids avait augmenté de 4,75 g (
~77% de rendement ou environ 0,1 mole, sans tenir compte du fait que le gaz n'a pas été séché).
Par extrapolation, cela pourrait être fait avec le N-méthylformamide, en remplaçant le MeOH dans le récepteur par de l'eau, ce qui donnerait une solution aqueuse de MeNH2. Par exemple, pour une solution de MeNH2 à 30 %, commencer avec 70 g de DH2O dans le ballon récepteur et arrêter lorsque le poids net dans le ballon récepteur atteint 100 g.